
Quelques bières avant de mettre la table, un verre de rosé ou deux sur un transat ou pour les plus courageux des mojitos faits maison avec de la menthe fraîche du jardin… Ça sent l’été !
La période estivale est souvent synonyme de se faire plaisir sans trop faire attention, et parfois d’excès… Si l'abus d'alcool est dangereux pour la santé et est donc à consommer avec modération, il est notamment important de connaître les potentiels effets néfastes que peut avoir l’alcool sur vos cheveux et sur votre santé capillaire globale.
Ce que vous consommez peut en effet altérer vos cheveux comme les renforcer, et cela vaut tant pour votre alimentation que pour ce que vous buvez ! Certaines boissons, en particulier les alcools forts, peuvent aggraver des problèmes déjà existants au niveau du cuir chevelu.
Soyons honnêtes, si l’alcool n’est pas bon pour la santé, il ne l’est pas non plus pour vos cheveux.
Comment l’alcool peut-il dégrader la qualité de vos cheveux ?
On peut noter trois déficiences nutritionnelles à l’origine de problèmes capillaires :
Une consommation excessive d’alcool provoque une hyper-consommation et donc une carence des vitamines du groupe B. Or, la vitamine B a de nombreux bienfaits pour les cheveux : elle permet de stimuler le cuir chevelu, de favoriser la pousse et la repousse des cheveux, ainsi que de réguler la production de sébum. À l’inverse, une carence en biotine peut provoquer la chute de cheveux, surtout si ces derniers sont fragilisés au préalable. Ces vitamines jouent aussi un rôle dans la régénération des cellules de la peau et dans le bon fonctionnement du système pileux.
L’alcool consommé de façon déraisonnée génère un travail supplémentaire pour le foie. Déjà constamment sollicité, cet organe multifonction ne parvient plus à assimiler d’autres nutriments en même temps. Son rôle d’assimilateur de vitamines et de minéraux est alors compromis, et vos cheveux, ainsi que votre peau, peuvent en subir les conséquences. Ce déséquilibre peut également impacter la cicatrisation, affaiblir les follicules pileux et compromettre la croissance capillaire.
Très calorique, l’alcool consommé en excès peut aussi agir comme coupe-faim. Il incite donc à manger moins ou déséquilibré, entraînant en conséquence des carences en nutriments nécessaires pour le bon fonctionnement de votre corps et la qualité de vos cheveux. Un apport insuffisant en protéines, vitamines et acides gras essentiels affaiblit le bulbe capillaire et peut générer des pellicules ou ralentir la croissance.
Vous devez alors vous demander : qu’est-ce qu’une consommation raisonnable d’alcool ?
D’après les recommandations de Santé publique France, il s’agirait de ne pas boire plus de 10 verres standards par semaine et de 2 verres standards par jour. Aussi, il est conseillé de n’avoir aucune consommation de l’alcool certains jours dans la semaine. Ces conseils visent à limiter les risques pour la santé, dont ceux liés aux effets de l’alcool sur la chevelure.
Que peut-on en conclure ?
Vous pouvez profiter de votre été et boire avec modération sans que cela ait des effets néfastes sur vos cheveux ! Surtout si vous avez déjà des chutes de cheveux ou si votre chevelure est fragilisée, Veuch vous recommande d’en consommer en petite quantité, de maintenir une routine de soins capillaires avec des produits adaptés, comme un shampoing doux, un masque nourrissant ou une huile fortifiante, et d’être bien assidu dans le suivi de votre cure.
Et surtout, hydratez-vous en ces temps caniculaires ! L’eau est essentielle pour garder un cuir chevelu sain, soutenir la croissance capillaire et favoriser une chevelure éclatante.
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